Lors de la dernière réunion du Club Ingénierie du Futur (mai 2024), tous les acteurs de l’écosystème du GEPPIA étaient représentés : constructeurs, équipementiers, spécialistes des technologies digitales et industriels end-users. Des experts en IA, des automaticiens expérimentés et des responsables innovation ont partagé leurs visions sur l’impact potentiel de l’Intelligence Artificielle sur les futures générations de machines. Ils ont discuté de leurs approches, de leurs avancées respectives et des limites à poser à l’IA.

Tous sont convaincus que l’intelligence artificielle transformera rapidement le développement, l’exploitation et l’entretien des machines de process et d’emballage. Ils croient aussi qu’une approche collaborative accélérera ces progrès.

L’IA est déjà présente dans les machines de process et d’emballage, comme dans les algorithmes de diagnostic de panne, de reconnaissance de défauts par vision ou dans les systèmes de génération de code automatique. La question pour les constructeurs est maintenant de savoir comment créer de la valeur en intégrant l’IA générative et divers modèles d’apprentissage dans leurs produits, services et processus internes (gestion des connaissances).

L’intégration de l’IA est perçue comme une source d’innovation plus que d’optimisation. L'idée qui émerge est que l’IA n’est vraiment efficace que lorsqu’elle est entraînée dans un but précis au sein d’un écosystème spécifique.

Il reste à déterminer jusqu’où étendre les limites de cet écosystème pour rendre les machines véritablement intelligentes et quels principes de gouvernance adopter pour encourager l’émergence d’une intelligence collective tout en protégeant la confidentialité des données et du savoir-faire.

Ces questions rappellent des sujets déjà abordés par le GEPPIA dans des discussions sur l’Industrie 4.0 et la cybersécurité. La collaboration en cours devrait accélérer le développement de solutions innovantes pour les industriels de l’agroalimentaire.