Un groupement de 150 industriels au service des utilisateurs finaux
Constructeurs français de machines de Process et de Conditionnement
Fournisseurs internationaux de composants, technologies d’automatisation, digitalisation
Pour Christophe Riedel, directeur général de Claranor et pionnier de la lumière pulsée, les motivations des industriels sont de trois ordres : « choisir une technologie sans chimie est le plus souvent une affaire de sécurité et de conditions de travail. Ensuite viennent les motivations économiques et environnementales. Les processus de décontamination par la lumière sont moins énergivores. De plus, ils ne génèrent pas d’effluents, qui commencent à être taxés dans certains pays ».
Les différentes technologies présentes sur le marché permettent d’assurer tous les niveaux de décontamination, du plus basique à l’aseptique. La lumière pulsée est particulièrement bien positionnée sur les niveaux intermédiaires : « nous répondons en général à des demandes de conditionnement en ultrapropre, ce qui correspond à la classe d’hygiène IV du VDMA*. Les produits qui ont besoin de ce niveau d’hygiène sont typiquement les produits microbiologiquement non stables, vendus en circuit réfrigéré, qui présentent un pH supérieur à 4,6 ou pour lesquels on souhaite avoir une DLC longue. Les laits et desserts végétaux, les boissons comme le kombucha en font partie. On peut également avoir besoin d’un conditionnement ultrapropre dans la fabrication de sauces, lorsque les produits ne contiennent pas de conservateurs ou sont pasteurisés, puis remplis à froid », explique Christophe Riedel.
Pour toutes ces applications utilisant la lumière, les enjeux techniques sont de pouvoir exposer toute la surface de l’emballage, pendant une durée suffisante pour tuer les micro-organismes. La nature et la forme de l’emballage, ainsi que la cadence de production sont des critères qui orienteront vers une technologie plutôt qu’une autre, au même titre que le niveau de décontamination attendu. Globalement, la décontamination de films avant formage de l’emballage est une application qui fonctionne très bien. La lumière est aussi utilisée pour obtenir des réductions jusqu’à 3 logs sur des bouchons et des cols de préformes à haute cadence, et plus récemment sur des pots préformés ainsi que des canettes métalliques.
L’un des moteurs à l’adoption de la décontamination sans chimie est le retour d’expérience très positif, notamment la disparition des contaminations après mise en place d’un équipement de lumière pulsée. Ces références sont celles dont on parle le plus au sein des groupes, et témoignent de l’efficacité de ces systèmes. Ensuite vient la caution industrielle, à savoir le retour d’expérience des utilisateurs ayant exploité des équipements sur de longues périodes. La fiabilité et la qualité du service clients sont déterminantes en la matière. « Nous avons aujourd’hui 15 ans de retour d’expérience sur la lumière pulsée au global, et cette technologie est utilisée depuis 10 ans par Danone aux États-Unis. C’est rassurant pour tous les acteurs qui souhaitent se lancer », conclut Christophe Riedel.
* Verband Deutscher Maschinen - und Anlagenbau ; association des fabricants de machines et d’équipements allemands
For Christophe Riedel, general manager of Claranor and pioneer of pulsed light, the motivations of industrialists are three orders: choosing a technology without chemistry is most often a matter of safety and working conditions. Then there are the economic and environmental reasons. The processes of decontamination by light are less energy-intensive. In addition, they do not generate effluents, which are beginning to be taxed in some countries.”
The various technologies on the market ensure all levels of decontamination, from the most basic to aseptic. Pulsed light is particularly well positioned on the intermediate levels: we generally respond to requests for ultra-clean packaging, which corresponds to hygiene class IV of the VDMA*. Products that require this level of hygiene are typically products that are not microbiologically stable, sold in a refrigerated circuit, have a pH greater than 4.6 or for which long DLC is desired. Milk and vegetable desserts, beverages such as kombucha are part of it. Ultra-clean packaging may also be required in the production of sauces, when products are either free of preservatives or pasteurized and then cold filled,” says Christophe Riedel.
For all these applications using light, the technical challenges are to be able to expose the entire surface of the package, for a sufficient time to kill microorganisms. The nature and form of packaging, as well as the production rate are criteria that will point to one technology rather than another, as is the level of decontamination expected. Overall, decontamination of films before packaging is formed is an application that works very well. The light is also used to obtain reductions of up to 3 logs on caps and collars of high-speed preforms, and more recently on pre-formed jars as well as metal cans.
One of the driving forces behind the adoption of chemical-free decontamination is the very positive feedback from experience, particularly the disappearance of contaminations after the installation of pulsed light equipment. These references are the most widely discussed within the groups and attest to the effectiveness of these systems. Then comes the industrial guarantee, namely the feedback of users who have operated equipment for long periods. Reliability and quality of customer service are crucial in this respect. We now have 15 years of experience on pulsed light globally, and this technology has been used for 10 years by Danone in the US. This is reassuring for all those who wish to get started,” concludes Christophe Riedel.
* Verband Deutscher Maschinen - und Anlagenbau; Association of German Machinery and Equipment Manufacturers
Un groupement de 150 industriels au service des utilisateurs finaux
Constructeurs français de machines de Process et de Conditionnement
Fournisseurs internationaux de composants, technologies d’automatisation, digitalisation