Un groupement de 150 industriels au service des utilisateurs finaux
Constructeurs français de machines de Process et de Conditionnement
Fournisseurs internationaux de composants, technologies d’automatisation, digitalisation
Elle a pour vocation de partager différents points de vue, de faire un état des lieux des initiatives déjà lancées et d’accélérer l’émergence de nouvelles solutions pour répondre au décret 3R de la loi AGEC (loi Anti-Gaspillage pour une Economie Circulaire). Elle s’inscrit dans le parcours des étudiants, notamment ceux qui choisissent la dominante écoconception d’emballages alimentaires en troisième année, et valorise la spécificité de leur profil : une double compétences contenu/contenant.
Pour Benoît Mefort, Directeur de l’innovation chez Mecapack, la présence d’un OEM dans cette chaire est naturelle : « Les fabricants de machines ont une position centrale, entre entre les fabricants de matériaux d’emballage, les metteurs sur le marché et les consommateurs. Ils sont en capacité d’agir pour accélérer la mise sur le marché des innovations. Nous sommes par exemple régulièrement sollicités par des fabricants de films pour tester de nouvelles références ; c’est une base d’expérience que nous pouvons mettre à disposition pour orienter la recherche. »
Le département recherche de l’Institut Agro de Dijon dispose également de moyens intéressants dans le cadre du travail sur la réduction et la recyclabilité des emballages en plastique : « Le plastique ne peut pas disparaître du jour au lendemain ; nous avons déjà beaucoup travaillé sur la réduction des épaisseurs, maintenant nous devons avancer sur des solutions en monomatériau. Je pense que sur ce sujet, les compétences en matière d’interaction contenant/contenu de l’Institut seront fort utiles », précise Benoît Mefort.
Participer à cette chaire est une suite logique pour les constructeurs de machines, qui se sont bien sûr déjà emparés du sujet emballage durable à titre individuel ainsi, que dans les collectifs qui les rassemblent. Ils ont notamment joué le jeu de l’innovation collaborative dans le cadre des deux premières éditions du Packathon organisées par le GEPPIA. « Il n’y a pas un projet d’innovation dans lequel nous sommes lancés qui n’implique pas un consortium de compétences. C’est l’opportunité de faire bouger les lignes collectivement. Et cela veut dire aussi bien s’ouvrir à de nouveaux interlocuteurs comme les pôles de compétitivité que de collaborer avec nos confrères », souligne Benoît Mefort.
De fait, les lignes commencent à bouger dans l’agroalimentaire BtoB. L’article 28 de la loi EGAlim , entrant en vigueur le 1er janvier 2025, a poussé au développement de solutions d’operculage de contenants rigides réemployables, de barquettes plastiques réutilisables et réoperculables, mais aussi de machines permettant d’automatiser le remplissage de bacs inox avec couvercles et cerclage papier.
Pour continuer sur cette lancée, Benoît Mefort pense également utile de travailler sur des ACV (Analyses du Cycle de Vie) neutres et directement comparables, afin, dit-il « de pouvoir définir objectivement quelle solution est la plus vertueuse dans chaque contexte de production/livraison/utilisation/réutilisation ou fin de vie. » Une idée que nous ne manquerons pas de suivre en 2025.
It aims to share different points of view, take stock of initiatives already launched and accelerate the emergence of new solutions to respond to decree 3R of the AGEC law (anti-Gaspillage law for a circular economy). It is part of the students' journey, especially those who choose the dominant ecodesign of food packaging in the third year, and values the specificity of their profile: a dual content/container skills.
For Benoît Mefort, Innovation Director at Mecapack, the presence of an OEM in this chair is natural: Machine manufacturers have a central position between packaging material manufacturers, market participants and consumers. They are able to act to accelerate the commercialization of innovations. We are regularly asked by film manufacturers to test new references, for example; it is a base of experience that we can make available to guide the research.”
The research department of the Dijon Agro Institute also has interesting resources in the context of work on the reduction and recyclability of plastic packaging: Plastic cannot disappear overnight; we have already worked a lot on the reduction of thicknesses, now we must move forward on solutions in monomaterial. I think that on this subject, the Institute’s skills in interaction with content will be very useful,” says Benoît Mefort.
Participating in this chair is a logical follow-up for machine builders, who have of course already taken on the subject of sustainable packaging individually as well as in the collectives that bring them together. They played the collaborative innovation game in the first two editions of the Packathon organized by GEPPIA. There is not a single innovation project in which we are launched that does not involve a consortium of skills. It is an opportunity to move the lines collectively. And this means opening up to new partners such as the competitiveness clusters and collaborating with our colleagues,” says Mefort.
In fact, the lines are starting to move in the B2B food industry. Article 28 of the EGAlim law, which came into force on 1 January 2025, led to the development of reusable rigid container sealants and reusable plastic trays, but also machines to automate the filling of stainless steel containers with lids and paper strapping.
To continue this momentum, Benoît Mefort also thinks it is useful to work on neutral and directly comparable life cycle analyses (LCA), in order to “to be able to objectively define which solution is the most virtuous in each context of production/delivery/use/reuse or end-of-life.” An idea that we will not miss in 2025.
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